Cheval de feu, j’ai grand besoin d’eau. D’où le bleu à outrance. Et les poissons. Pieds nus dans la rivière dès que pointent les beaux jours, je reste des heures à me laisser traverser. Les truites m’observent de loin, bien cachées sous herbes et galets. Je les pêchais jadis à la main avec mon oncle adoré. Pour les relâcher. Elles me trouvent aujourd’hui bien assagie, sans doute. Peu de lieux me réjouissent autant qu’un bord de rivière, l’eau y est vive alors je m’y sens vivre, l’air y est plus dansant qu’ailleurs. Et les odeurs décuplées par l’humidité ravissent ce nez que j’ai si grand.
Je connais les coins à Ondines. Parfois elles me font des soins sans que j’ai eu le temps de réaliser que j’en ai besoin.
Ce tableau est aujourd’hui chez une sirène prénommée Marie Anne.


Que d’eau!
Si joli!
Merci, Anne.
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