René, ton rire sonore sur le petit palier, ta voix si claire, ta superbe élégance dans ton uniforme Air France, ton sourire éclatant. Ta gentillesse, ton enthousiasme. Les trésors de ton appartement- cabinet de curiosité, petits et grands objets rapportés de la planète entière. On ne pouvait presque plus y mettre un pied. Impossible de tout pouvoir admirer.
Treize ans de voisinage heureux et solidaire, et puis ton cœur qui décide soudain de s’arrêter. Un voisin, c’est beaucoup et presque rien, comme la vie.
Une bougie brûle pour toi depuis deux nuits en regardant Paris et le ciel vide puisque tu n’y es plus. Ton dernier vol sera pour Fort- de- France.
Cher René, sur la petite colline de Belleville, les couchers de soleil seront désormais pour toi.


Bel hommage pour un triste décollage. Je t embrasse chère Anne…
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