Arbre qui danse, je suis en ton royaume. Les dernières nuits ont enfanté un vent de doutes en bourrasques qui croyait t’éprouver. Tu as tenu. Des feuilles à terre, bien sûr. Quelques petites branches aussi. Ce matin encore nous sommes au rendez-vous et nous regardons droit dans les yeux de ton bois. Je prends exemple. Je suis en ton royaume, je veux l’être si tu acceptes qu’une humaine devienne aussi un arbre qui danse.

