c’est la société qui l’était.
Vendredi 17 mai, lors de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, inauguration du Mémorial aux victimes homosexuelles de la déportation et à toutes les personnes LGBTQIA + persecutées à travers l’histoire. La France était jusqu’à ce jour un des rares pays au monde sans mémorial à ces victimes de la haine. C’est l’aboutissement de 12 ans de travail de l’association Les oubliés de l’ histoire, celui des militants parisiens et des régions, celui de la ville de Paris. Un évènement à portée nationale et une reconnaissance publique longtemps attendue. Jusqu’à peu, les associations déposaient des gerbes en marge des cérémonies officielles, aujourd’hui nous étions accompagnés par 5 porte-drapeaux avec le triangle rose.
Un monument à mission pédagogique également, qui appelle sans équivoque à la vigilance. Car par delà la reconnaissance du fait historique, la lutte contre l’atténuation et la négation doit continuer.
» L’histoire nous oblige pour l’avenir. » rappelle la maire de Paris en insistant sur la nécessité de stabiliser la conquête des droits. » Les droits des minorités doivent renforcer ceux de l’humanité. Et non l’inverse. «
La cérémonie débutait par The voice inside, chanté par les Melo’Men et se terminait par I am what I am de Gloria Gaynor, et par la bénédiction des Sœurs de la perpétuelle indulgence.
L’œuvre est du multiartiste Jean-Luc Verna.










